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Hope or not

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9 avril 2012

Hope

Quand j'ai créé ce blog, je ne pensais pas que ça m'arriverait si vite. J'ai rencontré quelqu'un. Pour la première fois depuis des mois, je me sens mieux, je ne pleure plus chaque jour ou presque. Je revis. Je ne sais pas ce que ça donnera, c'est très récent, mais j'ai un bon présentiment. Je l'apprécie, j'ai l'impression que c'est réciproque. Peut-être que ça ne donnera rien de plus, mais quoi qu'il se passe, il m'aura redonné l'espoir et l'envie. The rebound guy. Mais j'espère réellement qu'il sera plus. J'aime passer du temps avec lui, il est drôle, attentionné, prévenant...  je découvre un genre de relation différent, basée sur la simplicité. Tout est facile, de façon positive. Ca me change du passé... 

Je revis, et c'est plaisant.

 

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24 janvier 2012

En attendant des jours meilleurs

Presque 1 mois sans écrire. Et le sentiment de ne pas avancer. Je continue à le revoir. Dans l'espoir de quoi, je le devine. Les moments passés ensemble me font tellement de bien. La douleur cesse. Et pourtant je suis si triste, toujours. J'en ai parlé à la psy, qui me conseille d'arrêter de le voir. Pour que le deuil se fasse. Je sais que c'est la solution pour ne pas me perdre. Mais ça m'angoisse totalement. Je ne veux pas ne plus le voir. Je l'aime, au sens large. Je veux continuer à l'avoir dans ma vie. Je sais pas comment je vais faire. J'aimerais passer encore une soirée avec lui. Il me manque tellement au quotidien. Je pense à lui tout le temps. J'ai peur de ne jamais m'en remettre. J'aimerais que ce sentiment s'en aille. Je trouve injuste de ne pas avoir le droit d'être avec lui. Il me fait du mal, je devrais lui en vouloir, mais je n'y arrive pas. Et pourtant j'ai peur qu'il me remplace. J'ai peur qu'un jour il me dise, j'aimerais avoir la force de me protéger de ça. De partir de moi-même.

J'en ai marre, simplement.

24 décembre 2011

Joyeux Noël ?

Des semaines sans écrire. Il est 20h54, et nous avons fini de manger. Voilà, un réveillon avec mes parents, c'est ça. Ma famille est minuscule et ça me pèse. J'avance avec la psy. Ce sont des rdv étranges. J'apprends à regarder avec un autre oeil mon enfance. A comprendre pourquoi cela a pu se passer comme ça. Pourquoi et comment je suis devenue ce que je suis aujour'd'hui. Cette blessure de famille non-existante, sans cousins, sans oncle, ou tante? pénibles mais qu'on voit, ça me manque. Mes parents ont fait le choix de ne pas les voir, ou occasionnelement, mais surtout pas à Noël. Et moi, ça m'allait très bien quand j'étais avec mon homme. Aujourd'hui, ça me pèse.

Et ce Noël sans lui est le plus triste. Il me manque, c'est infini.

 

16 novembre 2011

Etrange

J'ai pris rendez-vous chez la psy. J'y vais mardi. Je n'y suis jamais allée mais là j'en ressens le besoin. Je ne sais pas comment me remettre de la rupture, j'ai peur de ne pas savoir quoi en faire. J'ai peur de ne jamais réussir à aller mieux. Et je veux comprendre pourquoi et comment j'en suis arrivée là. Ce que j'ai accepté de trop. Ce que je n'ai pas fait assez. Pourquoi je ne m'apprécie pas et pourquoi je doute tant de ma capacité à être heureuse.

Ce début de semaine a été étrange. J'ai eu le sentiment d'aller mieux, un peu. Le boulot me fait du bien et je commence à apprivoiser mon appart. Je m'y réfugie comme dans un cocon le soir. Mais je pense encore à lui à chaque heure  de la journée. Je me demande ce qu'il fait, où il est, avec qui. 

Sinon Noël approche et j'appréhende beaucoup. Je n'ai pas envie d'avoir de vacances, de voir tout le monde heureux en famille. J'aime mes parents, mais ça n'empêche pas que je me sens mal. Je pourrais aller chez ma soeur au Canada, mais je ne crois pas en avoir profondemment envie. Faire 7 heures d'avion et me retrouver là où j'ai été si heureuse avec lui l'an dernier.

 

 

 

13 novembre 2011

Les jours passent

Mélancolie

Les jours passent. J'ai emménagé il y a une semaine. Le matin où on s'est dit au revoir, j'ai cru mourir de chagrin. On pleurait tous les deux. Même lui. Je ne pensais pas. Depuis, j'ai du mal à ne pas garder contact. Ce soir, on doit dîner ensemble. Je ne sais pas si c'est une bonne idée. Mais depuis 2 jours, ça m'a permis d'avoir moins mal. Qu'en sera-t-il quand je vais le voir ? Je ne sais pas. De toute façon, il n'y aura pas d'autre fois, je ne veux pas, je ne peux pas, être son amie. Mais il me manque terriblement. A tout instant. Pour les choses essentielles comme pour les broutilles. Je me dis que ce soir, ça va me faire du bien de retrouver mon ami quelques heures. S'il n'annule pas. S'il annule, ce sera un signe. Mais il me manque, c'est une blessure terrible. Comme vivre avec une plaie béante. Je ne sais pas comment ça évoluera. J'ai découvert cette semaine une citation de Sagan que j'adore "Le plus difficile, c'est de continuer son chemin. Le plus surprenant, c'est qu'on y parvient". Est-ce qu'un jour moi aussi j'aurais moins mal ? C'est possible, j'ai l'impression que je pleure moins. Que je suis maintenant "vide" et nostalgique. Je vis chaque journée parce qu'il faut la vivre. Ce n'est pas nécessairement plus agréable, disons que c'est moins vif. C'est peut-être lié au fait que je le vois ce soir, ça m'a apaisé quelques instants.

Je suis chez les parents depuis hier, ils sont formidables avec moi. Papa va bricoler tout cet après-midi chez moi. Je me demande ce que j'aurais fait sans eux ?

 

Sinon j'ai maigri. Presque 5 kilos. Le seul point positif. Je n'ai plus vraiment d'appétit. Je vais essayer de maintenir.

 

Il y a 3 mois pile, on rentrait de Djerba, heureux, bronzés, et pour ma part, loin, très loin de prédire une telle fin. Je m'en veux parfois de ne rien avoir vu venir. C'est fou comme la vie change en 3 mois. J'en ai marre de voir tous les couples de mon âge avec des enfants. Stable. Moi je n'ai pas eu droit à ça. Je me suis attachée, dévouée, impliquée. Et on m'a quittée.

 

Ce soir, j'ai envie de le voir, mais j'ai peur de deviner qu'il a vu d'autres filles. J'espère qu'un jour, cette pensée cessera : me demander s'il n'est pas en train de se réveiller avec une autre près de lui. Ce matin, il m'a manqué, comme tous les matins. Nos samedis matins étaient précieux. Mon moment préféré. Café, Voici, Télé, glandouille. J'ai tellement de deuil à faire. De mille moments. De mille sentiments. De mille souvenirs.

 Je n'ai pas encore vécu de w-e seule dans mon appart, j'appréhende. Beaucoup.

J'ai peur que ce sentiment de tristesse soit sans fin. Eternel. Que je sois devenue une coquille vide.

 J'aurais préféré qu'il soit mort. J'aurais fait mon deuil la dessus, sans avoir à me demander avec qui il est en ce moment. Et ça n'aurait pas changé grand chose à ma douleur. En revanche, je n'aurais pas continué ma vie en me disant qu'un type comme lui ne pouvait pas aimer une fille comme ça.

 edit : on a diné ensemble. Ca m'a fait plaisir. Je ne sais pas si j'ai eu raison, ou pas. La douleur ne peut pas vraiment être plus grande. Tout ça me donne très envie d'être proche des parents. J'ai besoin d'eux, je n'ai qu'eux.

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28 octobre 2011

Abyssal

Ce week-end, je déménage. Enfin le jour officiel de mon emmenagement sera sans doute mardi. Je ne veux pas pouvoir. A chaque fois que je crois que je n'aurais pas plus mal, c'est pire le lendemain. J'ai regardé les mails de mon ex. Je sais, tout ce qu'on en dit. Mais c'est plus fort que moi. J'ésperais y trouver une phrase de compassion à mon égard, quelque chose à quoi me raccrocher, quelque chose qui apaiserait ma douleur sans fin. Et en fait non, il attend que je sois partie pour revoir une ex, ou plan cul, je n'ai pas réussi à déterminer. Elle le drague c'est gros comme une maison. Et moi maintenant je sais qu'il a prévu de la voir dès que je serai partie. J'ai beau me dire qu'il ne me mérite décidemment pas s'il fait ça si tôt, et en même temps, il est libre, il ne l'a pas vue tant que j'étais à l'appart. Mais ça me fait mal. Moi après mardi, ma vie va s'arrêter. Quand j'y pense, j'angoisse. J'ai peur de ne pas y arriver, de m'effondrer dans la rue. Je vais retrouver ma solitude extrême. Jamais plus je ne pensais avoir le blues du dimanche soir. Je n'ai pas envie d'apprendre à connaître un autre garçon. Jamais je n'aurai le courage ni l'envie. Tout recommencer. Tout raconter à nouveau. Refaire confiance à quelqu'un. Rire avec un autre. Toucher un autre corps. J'ai l'impression que jamais je ne pourrais plus l'envisager. Je suis tellement blessée. Je crois que je vais lui parler, j'ai besoin d'entendre qu'il ne va pas m'oublier si vite, que j'ai un peu compté.

La semaine prochaine va être la pire de ma vie.

Je perds mon couple et mon meileur ami.

 

 

 

 

 

25 octobre 2011

Par où commencer ?

Pourquoi un blog ? Pourquoi pas. J'ai trop de choses en moi alors je me dis que ça m'aidera peut-être. J'ai 28 ans, et après 2 ans et demi d'une histoire forte mais tumultueuse, mon mec m'a quittée. C'était il y a 2 mois. Après des vacances formidables et 1 bague offerte. Alors qu'on avait traversé le pire, survécu à tout, il m'a quittée, comme ça, un soir. Je déménage dans 1 semaine et je tremble de tout mon corps. Je sais que cette situation est banale, tout le monde vit un jour "sa" rupture, (et encore j'en doute, j'en vois plein qui sont heureux du premier coup) mais je suis anéantie. Je l'aime, et ce sera toujours le cas. Je l'ai épaulé durant 2 ans à combattre tous ses démons. Je n'ai jamais flanché, je suis toujours restée. Au final, c'est lui qui part, c'est moi qui pleure toute la journée.

Je ne saurais pas dire ce qui me fait le plus mal : savoir que dans 1 semaine, je ne le verrai plus, savoir qu'il va bientôt embrasser une autre fille, coucher avec, rire avec, lui cuisiner des plats, la faire rire, elle, la présenter à ses amis...... la trouver jolie, la désirer. Ou peut-être est-ce simplement de ne plus l'avoir à mes côtés tous les jours. C'était mon meilleur ami. Jamais personne ne m'a connue comme lui. Je me dis que c'est impossible que je recrée une relation si profonde avec quelqu'un d'autre un jour. Je me dis que ça va être impossible d'être heureuse à nouveau un jour.

J'aimerais, mais je sais que ça va être impossible.

Je suis seule, je n'ai que ma meilleure amie. Et mes parents. Mais je n'ai pas d'autres amis. C'est un tabou, une chose que personne ne soupçonne. Je ne sais pas comment j'en suis arrivée là. Je n'ai jamais eu beaucoup d'amis en même temps. Quelque chose cloche probablement chez moi.

Mon mec était mon meilleur ami, ma famille, mon refuge. J'étais sereine. J'aimais le dimanche.

Aujourd'hui, tout s'écroule, je n'ai gout à rien. Je me retrouve à devoir aménager un studio, à repartir de 0 à 28 ans.

Ca fait 10 ans que je vis à Paris. J'ai connu 2 histoires, 5 apparts.

Je suis en miettes.

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